Depuis toujours, la pénibilité au travail est un enjeu très important pour les salariés et les entreprises.

La pénibilité est évaluée en fonction des accidents du travail ou des maladies professionnelles, souvent caractérisées par le terme « TMS » (Troubles Musculo-Squelettiques). Ce sont des nuisances qui affectent les articulations, les nerfs, les muscles et les tendons, elles surviennent lors d’un effort physique et répétitif.


Près d’un million de salariés sont confrontés à des troubles musculo-squelettiques (TMS).

Leur travail exercé dans des conditions particulièrement pénibles peuvent compromettre tant leur bien-être que leur santé. Voici quelques exemples concrets de leur quotidien :

  • les activités exercées en milieu hyperbare (hautes pressions). Les professionnels du BTP sont les plus touchés (travaux réalisés dépassant les 1.2 bar).
  • les températures et conditions extrêmes : températures inférieures ou égales à 5°C ou au moins égales à 30°C, l’inhalation de poussières, de vapeurs, de fumées, de gaz…
  • le bruit élevé : un niveau dépassant les 81 décibels est souvent courant dans les milieux industriels mais aussi dans l’entretien des espaces verts et urbains, et dans les parcs d’attractions.
  • le travail de nuit, entre 21h et 6h du matin. Ces contraintes se répercutent sur le sommeil de l’individu et impactent sa santé durablement, notamment au niveau métabolique. 😴
  • le travail en équipes successives et alternantes.
  • le travail répétitif sur des cadences élevées. Par exemple : effectuer 15 gestes dans un temps imparti de 30 secondes.
  • l’exposition à des vibrations intenses qui s’avèrent particulièrement préoccupantes. Selon les recherches de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), les vibrations transmises à l’ensemble du corps toucheraient environ 1,5 millions de travailleurs et les vibrations transmises aux membres supérieurs concerneraient près de 2,5 millions d’individus, selon les chiffres de la Dares. Source : INRS
  • sans oublier les contraintes posturales : à genoux, bras en l’air, accroupi, ou encore en torsion, ces efforts physiques sont particulièrement exigeants et leurs conséquences évidentes : une usure accélérée et délétère pour la santé.

Illustration de la CPP (Compte Professionnel Prévention), résumant les conditions de travail pénibles :

👷 Les secteurs d’activités les plus exposés

Quand on parle d’exposition, on entend par là l’exposition aux risques d’accidents de travail (AT), aux maladies professionnelles (MP) et aux TMS (Troubles Musculo-squelettiques). Voici dans l’ordre d’exposition, les secteurs les plus touchés :

• Bâtiment et travaux publics

• Déménagement et Logistique

• Entretien et Tri

• Commerce de gros

• Agriculture

• Chaînes de Production

• Mécanique et Installation

• Santé, paramédical, aide à la personne

• Secours et Prévention

• Transport en commun

• Hôtellerie

• Forces de l’Ordre, Militaire

Source : INRS

Et oui, ça en fait un paquet ! Autant de risques professionnels dans une multitude de métiers qu’il faut repérer, évaluer et prévenir. Un sacré enjeu de santé publique et un coût direct pour les entreprises de plus de 2 milliards d’euros !

Parlons chiffres

😟 1/3 des salariés sont exposés aux postures pénibles ou fatigantes durant leur travail :

Les postures pénibles concernent en premier lieu les salariés de :

  • type artisanal, on entend par là, le travail manuel. Par exemple : la construction d’un bâtiment, une installation électrique, la réparation ou l’entretien des véhicules ou de bâtiments, la fabrication d’aliments ou de repas…
  • type commerce, comme les opérations de vente en gros ou au détail, en magasin, à distance…
  • services aux personnes.

À genoux, les bras en l’air ou dans une position en torsion,

contraintes cervicales,

→ situations fatigantes : fréquents déplacements à pied, position debout prolongée, gestes répétitifs à cadence élevée.

⏳ Un million de salariés sont exposés à des contraintes articulaires près de 20 heures ou plus par semaine

Étirements et compressions des tendons et des nerfs, maintien statique du cou et des épaules… Ces conditions engendrent des phénomènes :

  • d’usure,
  • de vieillissement prématuré,
  • de maladies.

🤕 2 millions de salariés sont soumis à la manutention manuelle de charges, de 10 heures ou plus par semaine

Les risques générés par les manutentions sont importants et variés :

  • contusions,
  • plaies,
  • fractures,
  • douleurs dorsales,
  • déchirures musculaires…

Vous l’aurez compris, la pénibilité des conditions au travail se répercute sur la santé physique et psychique des collaborateurs. Les conséquences peuvent devenir très vite très graves. 🚨 L’entreprise peut rapidement se retrouver en bas de l’échelle que ce soit en termes de productivité, de chiffres d’affaires et de réputation.

Particulièrement conscient de ce phénomène et de ces enjeux, BIBUS France en a fait son cheval de bataille !

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